Château Malartic Lagravière (Blanc)

L’histoire du Château Malartic Lagravière débute réellement à la fin du XVIIIe siècle, grâce à la famille du Comte Hippolyte de Maurès de Malartic. Cependant, ce n’est qu’en 1850 que la nouvelle propriétaire du domaine, Madame Arnaud Ricard, accola le nom de Malartic à celui de Lagravière en hommage ) cet illustre amiral. Finalement, c’est Jacques Marly qui prendra la direction du Domaine à partir de 1947. Enfin, en 1996, le Château prend un nouveau cap avec l’arrivée de la famille Bonnie à sa tête. Le Château Malartic-Lagravière compte parmi les six crus classés à la fois en blanc et en rouge lors du classement des Graves de 1953.

Le vignoble du Château Malartic Lagravière s’étend sur 53 hectares dont 46 hectares en rouge et 7 hectares en blanc. L’encépagement des vignes en blanc se compose de 80% Sauvignon – 20% Sémillon. Depuis son arrivée, la famille Bonnie apporte une attention toute particulière à l’environnement de son vignoble aux soins qui lui sont apportés. Ainsi, depuis 2008, la propriété est certifiée en agriculture raisonnée. Ceci signifie que les équipes du Château Malartic Lagravière ont utilisation limité au strict nécessaire des produits phytosanitaires. De manière général, la propriété s’engage sur beaucoup de point environnementaux et sociaux que l’on peut retrouver dans leur charte.

Au chai, le respect des traditions va de paire avec des méthodes modernes de vinification. Conçu avec l’architecte Bernard Mazières en 1998, le chai de Malartic-Lagravière est l’un des premiers à abriter un procédé de transport du raisin entièrement gravitaire. Le cuvier octogonal est composé de 20 cuves en inox et de 10 cuves en bois tronconiques et thermorégulées, qui permettent, de part leurs petites tailles, une vinification personnalisée parcelle par parcelle.

A la dégustation, le Château Malartic Lagravière Blanc offre un nez frais, aromatique, élégant, racé et offre une fine intensité ainsi qu’une fine concentration. En bouche ce vin exprime des notes de citron mûr/acidulé, de pomme verte
mûre/juteuse et plus légèrement de pêche de vigne associées à une subtile pointe d’ananas, de zestes, de mandarine mûre ainsi qu’à une discrète pointe d’amande, à des touches de graves et à une très discrète pointe de vanille/toasté (en fond). Superbe !

La fraicheur et l’équilibre de ce millésime se combinent à l’éclat du fruit et à son velouté.
C’est une climatologie un peu extrême qui a marqué ce millésime. Un printemps particulièrement humide mais avec une fenêtre clémente pour une belle floraison fin-mai-début juin. Ensuite, deux épisodes caniculaires marquent les esprits en juillet, mais rafraichis par des pluies salutaires. L’été est ensoleillé et aout très classique bordelais. L’arrière-saison est superbe permettant aux cabernets de finir d’affiner leur maturité tannique.